Let’s Talk Business
Je veux travailler sans patron·ne ni employé·es : l’ère des solopreneurs
Explosion des compteurs
Le nombre de solopreneurs·ses a bondi ces dernières années, ces entrepreneureuses qui adorent travailler sans personne à qui rendre des compte. En 2024, la France a enregistré 1 111 200 créations d'entreprises (toutes catégories confondues) et parmi elles, 716 200 étaient des entreprises individuelles soit 64,5 % de l’ensemble, avec une progression de 5% par rapport à l’année précédente.
Les frustrations dans le monde de l’entreprise classique, en plus de ne plus être alignée avec son travail, la fatigue de répondre à des milliers d’e-mails, de gérer 3 000 projets tout en ayant la sensation de travailler dans le vide sous l’injonction au bonheur et au sens. Il n’en faut pas plus pour faire le grand saut.
Travailler seul·e, ça a un coût.
Cependant, si le statut de micro-entrepreneur, créé en 2008 (et qui contribue sensiblement à réduire le taux de chômage en France) a le vent en poupe (et en particulier auprès des femmes), il est parfois subi : ne pas/plus réussir à trouver un emploi salarié oblige parfois à se retrousser les manches et proposer ses services, en continuant de postuler à côté.
Être solopreneuse·eur, c’est aussi passer la plupart de ses journées seul·e, souvent chez soi, devant son ordinateur, invitant au fil des mois la morosité et un sentiment profond d’isolement qui s’installe et qui peut coûter cher au bien-être. C’est se soucier de sa planification financière, de la gestion des ses différents impôts et préparer les périodes d'inactivité.
Entreprendre seul·e peut-être une aventure enrichissante qui nous épanouit, à condition de savoir structurer son temps, définir ses objectifs, contrer l’isolement en travaillant dans un espace partagé de temps à autre (par exemple) ou encore (et peut-être surtout) de ne pas transiger avec son équilibre vie pro-vie perso. Mais il n’en reste pas moins qu’il faut savoir encaisser le côté “solo” de ce type d’entreprenariat.
Des conseils, de l’entraide et des discussions
Comme vous le savez, travailler seule est devenu mon quotidien depuis quelques temps, après des années en collectif. Dans un de mes prochains podcasts, je vous parlerai de mes méthodes, techniques et conseils, éprouvés jusqu’ici. J’ouvrirai aussi un canal de discussion et d’entraide sur Substack (je vous en informerai bientôt !)
Prenez l’air
Embarquez dans un train, je vous emmène à Anvers
Et si vous partiez pour le weekend à Anvers ?
Il y a cinq siècles, la ville portuaire du nord de la Belgique, était réputé pour les diamants, l'art et la finance, avec l'une des premières bourses au monde.
On n’y pense pas assez, essentiellement parce qu’on y parle le flamand ou l’anglais, contrairement à Bruxelles, francophone mais elle vaut vraiment le week-end.
On se délecte des œuvres du maître flamand Peter Paul Rubens parsemées dans les rues et les églises comme celle de Saint-Charles Borromée. La ville est aussi devenue l'un des centres de mode et de design les plus avant-gardistes du continent.
Le Musée royal des beaux-arts d'Anvers, bâtisse néoclassique rassemblant maîtres anciens et art moderne, a rouvert ses portes en 2022 après une décennie de travaux de rénovation et je ne parle même pas des restaurants étoilés au Michelin plus succulents les uns que les autres, les ateliers de design, les bars à vin et les rues commerçantes qui n’en finissent pas.
Voici une petite liste de petites choses à faire :
En descendant du train, délectez-vous de la somptuosité de la gare et filez déjeuner au Café Restaurant Bourla, une institution locale ornée de lustres et de miroirs dorés sur la place Graanmarkt ; histoire de se sentir bien intégré·e. Mention spéciale pour les croquettes au crevettes garnies de persil frit et l’escalope d’aubergine à la milanaise !
Craquez juste à côté chez Graanmarkt 13, un appartement qui fait restaurant, boutique conceptuelle haut de gamme où l’on est sûr·e de trouver un bout de bonheur.
Passez une tête chez un des meilleurs antiquaires de la ville par ici
Participez à un atelier de Kintsugi chez Studio Helder
Si vous aimez la cuisine italienne et les bâtisses d’exception, régalez-vous le soir chez Fiera. Si vous préférez les fruits de mer, déboulez au Fiskebar. Encore mieux, offrez-vous à vos papilles un diner en 5 plats chez Album, aucun regret n’est possible.
Pour rêvasser la nuit, allongez-vous voluptueusement dans un des lits du très très tranquille et élégant hôtel Julien ou alors, descendez dans le plus romantique et bucolique de la ville, l’hôtel Flora.
Louez un vélo si vous le pouvez (la ville est parfaitement plate, donc c’est sans effort ou presque) et partez à la découverte des innombrables rues colorées et commerçantes.
Le dimanche matin, avant de rentrer, flâner au Vogelenmarkt (littéralement, le marché aux oiseaux), l'un des plus anciens marchés d'Anvers. À l’origine, on y achetait et y vendait des pigeons voyageurs, des oiseaux exotiques. Aujourd'hui, on y achète des fleurs, de la (très bonne) nourriture, des antiquités, des textiles ou encore des bijoux. Parfait pour traîner sans objectif très clair.
Installez-vous chez Cosimo pour bouquiner au calme, un livre dans une main, le second bras armé d’un allongé ou un chai latte. (Rien de tel qu’un classique)
Bonnes balades (et donnez-moi des nouvelles) !
Les coulisses d’un sponsor
Bol d'air est une pause que je souhaite ressourçante et nourrissante dans le tumulte du quotidien, et il était essentiel pour moi de m'associer à un partenaire qui partage ces valeurs de responsabilité et de bien-être.
C’est pourquoi Aroma-Zone, une entreprise française pionnière des produits naturels et engagés, m’accompagne dans cette aventure. Leurs ingrédients d'origine végétale, leur souci de l’ancrage régionale en France et de la création d’emploi, leur implication dans la santé des enfants (et disons-le parce que c’est de plus en plus rare, leur sympathie au quotidien) incarnent une vision authentique du soin de soi.
Ensemble, nous vous invitons à prendre un moment pour vous, à respirer profondément et à explorer des idées qui vous permettent d’aller bien.
Bol d’air est une newsletter accessible gratuitement. Retrouvez aussi mon podcast sur Substack “Inès en Liberté”, dans la version payante, où j’explore en profondeur des réflexions pour une vie bonne ; des réflexions à travers lesquelles je partage mon expérience personnelle, des appuis scientifiques et culturels. Je vous souhaite une excellente lecture et une très bonne écoute.
À bientôt, Inès