On m’a toujours dit “t’as une sacrée chance, toi quand-même !” Et ça me fait toujours sourire Je n’ai jamais gagné un seul jeu à gratter, j’arrive toujours après la promotion exceptionnelle, je n’ai jamais trouvé un billet de 50€ dans la rue, je tombe toujours sur la caisse la plus lente, je n’ai jamais été surclassée sur la base de mes beaux yeux, sans l’avoir demandé, je n’ai même jamais gagné un jeu concours sur Instagram (vous savez ce truc où on doit taguer deux amis et liker toutes les stories). Même les paris avec mes potes, je les perds.
Pourtant, j’ai toujours cru que la chance, ce n’est pas seulement ce qui nous tombe dessus par hasard, mais ce qu’on sait transformer en opportunité.
Dans l’édition d’aujourd’hui, je vous propose d’explorer la chance et ce qui se cache à l’intérieur de ce concept insaisissable qui semble sourire à certains et moins à d'autres. De la chance, on en parle quotidiennement et pourtant, on ne sait pas grand-chose à part peut-être qu’à Poudlard, elle peut se boire en philtre.
Est-ce qu’elle dépend vraiment du hasard ou peut-on, selon la formule consacrée, la provoquer (ou selon la formule que j’aime bien, la débusquer comme un chien truffier dans une forêt) ?
La chance aléatoire et la chance contextuelle
On peut distinguer (au moins) deux types de chance. D’abord celle qui est hors du contrôle humain, comme gagner à la loterie, le lancer de dés, tomber sur une vieille connaissance dans la rue ou éviter un accident de justesse (et tous les exemples que je vous ai cités plus haut concernant mon manque de chance). Appelons-là la chance aléatoire. Pourquoi, parce que cette chance-là est conditionnée par des lois et des facteurs aléatoires et imperceptibles, qui échappent très souvent à la compréhension humaine. On peut aussi l’appeler le hasard.
Mais il y a aussi, et c’est celle qui nous intéresse, celle que j’appelle la chance contextuelle, qui repose sur des concours de circonstances, influencés par nos choix et nos actions, de manière consciente ou non. Ce dont je vais parler tout au long de ce podcast, c’est bien celle-ci : la chance contextuelle, parce que c’est celle sur laquelle on peut agir.
L’autre nom de la préparation
Je vous propose de partir de l’hypothèse que la chance (contextuelle donc), c’est la rencontre entre une opportunité et notre niveau de préparation qui nous permet d’en tirer parti.
